mercredi 8 août 2012

----------------------JUSQU'A MOSCOU------------

08-08-2012

Le matin, au reveil, Gregory regarde un film sur une tablette ipad, il rigole de bon coeur devant Kung Fu Panda. Il est aussi passionne de Star Wars. Il collectionne les cartes et lit le livre. Dimitry lit le journal tete-beche avec son fils.

Gregory et Dimitry


Je vais dans la voture restaurant pour le petit dejeuner. Il est 9h30, un homme s'endort sur sa table, une biere a la main, alors que deux femmes discutent attable face a un bon gueuleton. Je commande le ''breakfast of the day''. Une saucisse coupe en deux avec du fromage fondu, du ketchup et de la moutarde.

Le train traverse la frontiere entre l'Allemagne et la Pologne sans qu'on s'en apercoive. Dimitry m'offre un drole de concombre, il provient du jardin du grand pere. C'est excellent. Nous partageons un the rouge. Le premier the du voyage et certainement pas le dernier.





Le train approche de la frontiere Bielorusse. Controle des passeports, rien a declarer. Le douanier regarde mon nom, Franklin! ''Realy, your name is realy Franklin ??''. Un deuxieme douanier me redemande mon passeport pour verifier que je m'appelle bien Franklin et repart en rigolant.

Le train repart, traverse un fleuve, s'arrete a nouveau. On nous recupere tous nos passeports, on nous rend tous nos passeports et on repart. Le train s'arrete une fois de plus. Dimitry et Gregory descendent ici, a la frontiere bielorusse. Au moment de leurs depart, j'offre a Gregory un petit porte-clefs tour Eiffel que j'avais achete avant mon depart. Tout content, il marche sur le quais en montrant son cadeau a son pere.

Nous repartons, mais le train se re-arrete, un coup en arriere, un coup en avant. Nous sommes entre dans un enorme atelier ou chaque wagons est decroche l'un de l'autre. Des bras articules nous soulevent au-dessus des rails alors que les roues restent au sol. Tous les essieux glissent sous les wagons. Je discute avec Udo qui m'explique que les chemins de fer russe sont plus larges qu'en Europe. Ils sont donc obliges de changer les roues.




Udo me demande d'ou je viens.
 ''Oh mais vous parlez francais alors !!''
Lui, il parle bien francais, il a habite six mois a Paris et quatre ans a Bruxelles. A present, il arrive de Chicago ou il a vecu huit annees et va s'installer a Moscou. Pour lui, c'est comme une nouvelle vie qui commence. Il voyage avec sa jolie petite famille; sa femme enceinte et sa fille d'une dizaine d'annee.

Une fois le train reparti, Udo me propose de passer ce soir dans sa cabine pour boire un verre de vin. Un vin qu'il a achete en Allemagne.

Le soir, il me raconte qu'il travaille pour une chaine de television.. Il est correspondent dans les differents pays ou il a vecu et fait des reportages pour la television publique russe. Il a deja couvert le theatre des operations en Afghanistan.

Il m'offre gentiment du poulet pour le diner. Je vais le manger tout seul dans ma cabine car, sa femme, fatigue, desire se coucher.



09-08-2012

Au lever du jour, je pointe mon nez par la fenetre, le paysage a change. La vegetation est plus dense mais beaucoup moin haute. Elle est compose principalement d'arbustes et de quelques bois. Le sol est tapisse d'une epaisse brume matinale, blanche, qui stagne a la surface des prairies. Le paysage est modele de petites butes et de creux. Le train file tout droit a travers ce paysage matinal.



Je me rendors tranquillement jusqu'a ce que l'hotesse du wagon frappe a ma porte pour me prevenir que le train aura environ une heure de retard.

Je retrouve Udo et sa famille dans l'etroit couloir, il me signale que je peut demander un cafe a l'hotesse. Ce cafe est absolument infecte mais c'est mieux que rien.

Avant d'arriver a Moscou, Udo me demande si je peux filmer leur retrouvailles avec son pere. Super, voila quelque chose qui me plais bien ! Je le filme lui, dans un premier temps, dans le train, alors qu'il explique la situation face camera. Un vrai homme de tele ! Une fois le train en gare, c'est l'heure des retrouvailles. Je couvre l'evenement arme de la petite camera de Udo.




Il m'aide ensuite a trouver mon metro et m'indique un endroit pour changer mes euros. A leur depart, je me rends compte que je n'ai passe aucun controle pour rentrer sur le territoire russe. Je tente d'aller voir un policier pour regulariser ma situation. Pas trop dure a trouver ici, la police est omnipresente ! Par contre, c'est plus complique pour se faire comprendre. Je comprends les etrangers qui arrivent a Paris ! Personne n'est capable de decrocher le moindre mot en anglais. Chacun me r'envoie a un autre guichet, personne ne parvient a m'expliquer correctement et il n'y a aucun bureau de douane dans cette gare. Qu'a cela ne tienne, je reglerais ce probleme plus tard. Je vais d'abord tenter de trouver la guest house.

Arrive au Transsiberian Hostel (joli nom), le gars m'explique que je n'ai pas besoin de mon tampon sur mon visa si je reste moins de sept jours a Moscou. Ca semble bizarre mais mais bon... on verra bien.

Je pars visiter le centre de Moscou avec Bart, un hollandais de la guest house. Place Rouge, la cathedrale Saint-Basile-le-Bienheureux... cette cathedrale est incroyable. A l'interieur, il n'y a pas de grand volume qui compose un vaste espace central. C'est une multitude de petites chapelles qui se succedent avec de hauts puis de lumiere qui culminent jusqu'au bulbe qui composent la volumetrie generale de la cathedrale depuis l'exterieur. Ces chapelles communiquent entre elles par d'etroits passage a travers les larges murs. La forte interaction entre les pleins et les vides donnent a l'ensemble un aspect de labyrinthe.



Nous continuons la promenade a travers la ville jusqu'a se qu'on ce pose dans un parc avec une bonne petite biere bien merite.

Le soir, je reste tranquille dans cette sorte d'auberge espagnole ou je loge.

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